[美食法语] La tradition Tié-bou-dienne
  • 大脸学员
    【资源下载地址】  

    La tradition Tié-bou-dienne

    À Dakar, au Sénégal vivent ensemble une multitude d'ethnies. 

    Cet état de fait a donné naissance à une cuisine extrêmement variée. 

    Le savoir-faire culinaire se transmet de mère en fille car ici vous ne verrez que très exceptionnellement les hommes derrière les chaudrons. 

    Les repas sont souvent constitués d'un repas unique : un plat complet qui réunit toutes les qualités nutritives et gustatives. 

    C'est le cas du plat national : le tié-bou-dienne. 

    Il est traditionnellement réalisé à base de thiof qui est un poisson, mais on peut aussi le faire avec de la viande ou de la volaille. 

    Le tié-bou-dienne est élaboré comme un ragout. 

    Dans de l'eau dans laquelle des tomates ont cuit, la maitresse de maison ajoute les légumes : des carottes, des navets, des aubergines, du chou, du piment, de l'igname, et de la citrouille et surtout des darnes de poisson. 

    Pendant que le tié-bou-dienne mijote lentement dans le chaudron, la cuisinière prépare les boissons qui sont bues comme apéritif sans alcool. 

    À gauche, le bissap, obtenu à partir des plantes d'hibiscus que l'on fait bouillir et à droite, le jus de ditar, un fruit plein de vitamines. 

    Ce sont deux des boissons préférées des Sénégalais, toutes générations confondues. 

    Après une bonne heure de cuisson, le tié-bou-dienne est prêt. 

    Le sens de l'accueil sénégalais est si poussé que les cuisinières préparent toujours plus que prévu dans le cas où des personnes imprévues viendraient à la maison au moment du repas. 

    Ce qui est très fréquent si la cuisinière a du talent. 

    Il ne manquait que du riz, il est directement mélangé au reste de la préparation. 

    Mais il existe d'autres coutumes autour du repas. 

    C'est Moussa le maître de maison qui nous en parle. 

    C'est un plat qui naturellement est choisi par l'ensemble des Sénégalais qui se mange en famille. 

    Souvent après l'avoir servi, elle verse un peu de riz dans la grande marmite, c'est ça aussi une facette de l'hospitalité sénégalaise qui s'appelle lateranza. 

    Donc à chaque fois qu'elle prépare ça, il reste quelque chose parce que souvent il faut s'attendre qu'il y ait des étrangers qui viennent. 

    On mange souvent avec les mains, bon, sinon ce n'est pas une obligation. 

    Seulement avant de manger, il faut se rincer les mains d'abord en attendant que la dame emmène le plat sur place. 

    Et ensuite, vous commencez à manger avec les mains. 

    On prend le riz et on presse un tout petit peu en y ajoutant du légume, du poisson, si vous voulez du piment, vous mettez un peu de piment, c'est comme ça. 

    Et tu manges à la main. On demande souvent aux enfants, aux petits enfants de ne pas toucher le milieu du plat. 

    Le milieu du plat est réservé aux grands, aux parents, aux grands-parents ou aux parents. 

    C'est à eux maintenant. Surtout la maman, c'est elle qui doit toucher le milieu du plat pour servir le poisson à tous ceux qui sont autour du plat. 

    Pour dire « bon appétit » au Sénégal, on dit mosijamopati. 

    By 大脸学员 2019-03-24